Constat

Les droits sexuels et reproductifs sont un enjeu sociétal capital. Si le droit à l’avortement a été acté par la loi de 1975 et renforcé par de nombreuses dispositions dont le délit d’entrave numérique début 2017, il reste aujourd’hui menacé. L’accès à l’avortement a de facto été restreint par les mesures d’austérité et la fermeture de 130 établissements pratiquant l’IVG ces 10 dernières années http://paris.planning-familial.org/sites/75/files/acces_a_livg_a_paris_2014.pdf ). Il est donc important que l’accès à des centres de santé pratiquant l’IVG ainsi qu’à des professionnel.le.s de santé compétent.e.s soit assuré. Le nombre de gynécologues obstétricien.ne.s est en diminution constante (http://www.profilmedecin.fr/contenu/chiffres-cles-gynecologue-obstetricien/) et le recours aux sage-femmes pour les femmes n’ayant pas eu d’enfants reste marginal.

C’est aux femmes et à elles seulement de décider de si et quand elles décident d’avoir des enfants.

Revendications

  • Rendre effective la Procréation Médicalement Assistée pour toutes les femmes, indépendamment de leur statut marital ou de leur orientation sexuelle.
  • Garantir l’accès à l’avortement sur l’ensemble du territoire en préservant des services de santé publics de qualité et de proximité
  • Faire de la France un pays pionnier dans la lutte pour les droits reproductifs, en plaidant pour un droit à l’avortement, à la contraception, et une lutte contre la stérilisation forcée au niveau de l’Union Européenne, ainsi que dans les organisations internationales comme l’ONU
  • Inscrire le principe de droit à disposer de son corps dans la constitution de la République Française.
  • Renforcer l’éducation à la sexualité et au consentement à l’école, dès le premier degré.