Le 8 mars est à nous, pas à l’extrême-droite.

Classé dans : Décodeur | 0

DDF vs extreme droite

Osez le Féminisme ! participe au collectif « Droits des femmes contre les extrêmes droites », qui vise à rappeler ce que sont les mouvements d’extrêmes droites : les ennemis des droits des femmes. Retrouvez ici le début d’un article analysant la tentative de récupération du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes, par Marine Lepen.

La suite sur le site du collectif. Un site et une page facebook à suivre, pour bénéficier de précieuses (re)mises au point.

————————————–

La présidente du Front National a donné le 5 février dernier, lors de son discours de lancement de campagne à Lyon, la grille de lecture et l’idéologie qui sous-tend son programme. D’abord une opposition binaire entre « patriotes » et « mondialistes », ensuite une division des « mondialistes » en deux catégories qui se « feraient la courte échelle » : les « mondialistes » économiques (ce qui correspond à l’Union Européenne) et les « mondialistes » djihadistes (les islamistes).

C’est forte de cette grille de lecture que Marine Le Pen a abordé le 8 mars et la question des (droits des) femmes dans un billet de son carnet et dans une interview à RTL. Ainsi, selon elle, il n’y a que deux périls pour les femmes en France : les grandes entreprises multinationales qui organisent la précarité des femmes et les islamistes qui font reculer leurs droits.

Les tweets frontistes oscillent entre « Journée de la femme » et « journée des droits de la femme ». Cette femme au singulier, française évidemment, électrice surtout, est censée voir en Marine Le Pen la candidate de la femme. De la femme plus que de ses droits d’ailleurs, non parce que le programme frontiste la défend avec des mesures concrètes (il y a dans les 144 mesures trois lignes en tout et pour tout ) [1] mais parce que Marine Le Pen est une femme et que cela suffirait [2]

La suite ici !