Parité pariteoutai outai outai

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Parité où té

 

Osez le féminisme ! est dès aujourd’hui capable de vous donner une exclusivité : on sait avec certitude qui sera la grande perdante des législatives. Aucun doute possible, la parité est loin d’atteindre le score nécessaire. La seule certitude concernant la future Assemblée Nationale c’est donc que les femmes y seront insuffisamment représentées.

Dès le stade des candidatures la plupart des formations échouent à leur obligation de parité. Alors même que les dispositions légales ont été renforcées, comme le souligne le communiqué du Haut Conseil à l’Egalité (HCE).

Selon les chiffres communiqués ce jour par le ministère de l’Intérieur, les partis ont investi 3344 candidates aux élections législatives qui se tiendront les 11 et 18 juin prochains, soit 42,4% de l’ensemble des candidatures enregistrées. […] le Haut Conseil à l’Egalité constate que les contraintes légales et les retenues financières n’ont pas permis d’amélioration notoire. Le compte n’y est toujours pas, loin s’en faut.

Déprimant ? Certes. Énervant ? Certainement !

Si vous aviez encore quelque illusion un article du Monde nous explique aujourd’hui que la vieille stratégie est toujours à l’oeuvre… Oh, oui, des femmes sont candidates. Mais dans des circonscriptions imprenables. Ou presque.

 

Sans surprise, le constat d’ensemble, tous mouvements confondus, est éclairant : les femmes sont systématiquement plus nombreuses là où leur candidature est vouée à l’échec ou presque. A l’inverse, elles sont beaucoup moins représentées là où leurs formations politiques ont obtenu les meilleurs résultats.

Il nous restera, en tant que féministes, à faire entendre nos revendications dans un Parlement dont on sait par avance qu’il sera majoritairement constitué d’hommes.

Parité, exigence démocratique… Outai outai ?